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  • Photo du rédacteurGuy Adrian

Ma "Confinite"

Le soir de Pâques, après avoir écrit le post intitulé "Prevotella" sur ce blog, afin de proposer un traitement du Covid-19, je me suis demandé sérieusement si je n'étais pas en train de faire une crise de "confinite aigüe". C'est une atteinte grave du cerveau, assez fréquente ces temps-ci, due à l'enfermement et au stress permanent : je regarde en boucle le Pr. Salomon à la télé, c'est très dur. Pas du tout désireux de finir en camisole de force avec injections de Valium, j'ai plutôt essayé de trouver des preuves de l'activité des antibiotiques sur l'infection Covid. Sur les sites Internet chinois montrant le confinement de Wuhan en pleine crise, on voit des personnes après la prise de température, être obligées par la Police à avaler des comprimes, apparemment à titre préventif avant de rentrer chez elles. On peut trouver aussi les ordonnances portées par les médecins locaux : y sont associés un antiviral (Tamiflu ou Ritonavir) et des antibiotiques variés (Macrolide et Ampicilline, entre autres), plus anti-inflammatoires et anti-coagulants. On connait la suite : après 74 jours de confinement, Wuhan fut libérée le 8 avril.


J'en suis resté là, en me disant que mon histoire d'azithromycine était une aimable fantaisie, lorsque ce 14 avril, je lisais dans le journal Aujourd'hui en France, page 11 : "Des médecines pensent avoir le remède : trois généralistes lorrains ont mis en place un protocole de soin à base d'azithromycine pour traiter leur patients touchés par le Covid-19".



Tout est dit, vous pourrez lire le texte en ligne.


Ces médecins de ville qui ne pouvaient pas prescrire l'hydrochloroquine se sont demandés, comme moi : pourquoi pas l'azithromycine seule ? Ils y ajoutent un peu de zinc, un anti-asthmatique, un anti-coagulant et ça marche, en 3 jours. L'un des médecins atteint par le virus l'a testé sur lui, guéri en 3 jours, il retravaille !


Alléluia ! Franchement, 3 jours de pilules anodines au lieu de 3 semaines à faire la grenouille dans un lit de réanimation avec un tuyau dans la gorge, le choix est vite fait !


Evidemment, un traitement efficace proposé par 3 obscures petits généralistes de "Bidulange-sur-Moselle", c'est pire encore que celui du Marseillais. Les doctes Professeurs "Truc" et "Glop", respectivement membre éminent de l'Académie et Chefs des urgences de l'Hôpital Hippocratus de Machin vont carrément mépriser et argutier, en prétendant que l'azithromycine provoque des "torsades de pointe", des démangeaisons de cuir chevelu et des hémorroïdes rebelles...


Alors, est-ce que c'est plus grave d'avoir mal au cul que de mourir sous respirateur après 3 semaines de traitement invasif et plutôt infructueux dans la moitié des cas ? Je ne parle même pas des vieux de mon âge qu'on ne traite pas parce qu'ils ont 98% de chances d'y rester (chiffre officiel).


Appel à Monsieur le Président


S'il vous plait, arrêter de commander des masques bricolés, des respirateurs et des tests. Ce qu'il nous faut c'est de l'azithromycine pour tous, 50 millions de doses. Ça correspond à 100 tonnes de matière active, c'est fait en Inde, alors appeler en urgence le Président Indien Modi, proposez-lui en échange des avions "Rafale" ou des sous-marins (on sait les faire, mais pas les vendre). Dépêchez-vous, car dans 8 jours, il n'y en aura plus sur le marché, ça sera le rush sur le produits salvateur. Un marché noir planétaire va se mettre en route, pire que pour le Viagra en 2000, lui tout le monde en voulait, histoire de rigoler...

Aujourd'hui en 2020, ce n'est plus une partie de jambes en l'air, c'est notre peau qui est en jeu, il n'y a pas de temps à perdre ! Merci d'avance, Monsieur le Président.


P.L.S. (pour les spécialistes) : l'azithromycine est un mocrolide de la famille de l'érythromycine inventée en 1981 par des chercheurs croates du Laboratoire Pliva, le produit a été licencié à Pfizer n°1 mondial de la pharmacie. Devenue générique en 2008, l'azithromycine est fabriqué en Inde (Mylan, Arrox et quelques autres). En France, une usine est homologuée pour produire les comprimés. Il s'agit de FAMAR (St Genis Laval), en faillite, des élus locaux demandent sa nationalisation.

Bonne fin de confinement à tous, vous connaîtrez sûrement la fin de cette histoire grâce à vos télés habituelles.


A bientôt ! Soyez prudents !

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