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  • Photo du rédacteurGuy Adrian

Ta main sur mon c.., mon poing dans ta g.....


Net et sans bavure, ce slogan a été lancé lors de la manif anti-harcèlement du dimanche 29 octobre, avec beaucoup d'autres, comme : "Mon corps m'appartient", "Ta main sur ton cul", "Chatte en grève"... Des milliers de femmes défilèrent contre le harcèlement sexuel, pour dénoncer les commentaires lubriques, les mains baladeuses et les viols atroces. Il y avait plus de monde en tout cas que lors des dernières manifestions CGT contre les lois-travail, où quelques rares militants soutenaient leur leader à la triste moustache. Terminés pour eux les bons vieux "Acquis" (prononcez "zakis"), ils n'arrivent plus à suivre le rythme d'une réforme par jour : fiscalité, éducation, formation, chômage : la "dézakisation" est en marche !

Le Marcheur en Chef, Président Manu, notre maître d'oeuvre des réformes accélérées va sûrement s'occuper aussi de ce problème de harcèlement, avant que le pays ne soit ravagé par la guerre entre les sexes. Il saura le faire, vous avez vu en Guyane ? Il est arrivé sans rien dans les poches : "Je ne suis pas le Père Noël", les gros bras cagoulés étaient menaçants ! Lui, Manu, a fait une visite dans les quartiers, et que je rigole, embrassades, selfies avec les gosses et les mamans, je tape dans le dos des papas, deux-trois promesses et voilà, tout le monde était content ! Avez-vous remarqué ? Notre Président Manu est très tactile : main sur le bras, l'épaule ou la nuque (pour cette dernière caresse, demandez à un psy ce qu'il en pense). Attention, je ne dis pas harceleur, mais "caresseur amical". Parmi les dernières lubies présidentielles, l'une d'elle retient l'attention : célébrer mai 68, l'an prochain. A l'époque, j'étais dans les manifs, cheveux un peu longs et barbe noire, je me souviens des cortèges de femmes réclamant déjà l'égalité des sexes. Refusant l'aliénation, elles ne voulaient plus faire la vaisselle ni porter de soutien-gorges, et, symboliquement, elles les brûlaient ! Comme slogans, on entendait : "Mon corps m'appartient" et "Je ne baise plus"... Rien de neuf sous le soleil... Nostalgie... Je revois "l'image d'un jeune homme qui me ressemble" (merci Aragon) et une grosse larme de regret vient délayer l'encre de ma plume ! C'était le temps où tout nous semblait possible, changer le monde, les mentalités et les rapports humains. A entendre les histoires de sexisme et les mêmes slogans anti-harcèlement. 50 années plus tard, je me rends compte que ça n'a pas fonctionné.

Pour l'anecdote, la "Révolution de mai 68", démarra chez les étudiants par un problème minuscule, révélateur des frustrations sexuelles de l'époque : dans les résidences universitaires réservées aux filles, les garçons visiteurs devaient quitter les lieux à 22h. Comme ils préféraient rester sous la couette de leurs chéries, plutôt que se reculotter et partir dans le froid, ils décidèrent d'occuper les lieux. Après la Faculté de Nanterre, le Doyen Grappin envoya la Police pour les déloger le 23 mars 1967. après un an de guéguerre, avec Dany le rouquin (devenu politicien et commentateur) comme leader, le 22 mars 1968 les étudiants occupèrent leur fac jusqu'à prendre d'assaut la Sorbonne le 3 mai. c'était parti avec manifs et grèves générales.

Il est certain qu'en mémoire de ces événements on va vous sortir un "Grenelle anti-harcèlement". Ce terme de Grenelle voulant signifier que lorsqu'on a un problème embêtant on réunit des personnes pour faire des "piapias" pendant des semaines sans qu'il ne sorte rien. Quant à une possible répression, je doute de son efficacité car la femme, dans notre environnement violemment sexiste est devenue un symbole érotique version 2.0. Regardez la moindre publicité pour une bagnole, un parfum ou un savon, ça nous vaut la présence d'une femme quasi-nue provocante. Dans les téléréalités et les clips musicaux, c'est fesses et seins siliconés à l'étal, avec des filles lascives qui s'offrent aux mâles beaux et musclés. Pour profiter dans la vraie vie, vous avez des dizaines de sites de "rencontres" bien achalandés. Si vous n'êtes pas convaincus qu'il s'agit de commerce du sexe, appelez, on vous donnera les tarifs et le catalogue de services. Cette semaine, un site norvégien faisait sa pub dans Paris pour des "arrangements' entre étudiants pauvres et mécènes fortunés, les "Sugar-Daddy". La ministre des Droits des Femmes hésitait à interdire. Est-ce du proxénétisme ? Elle parlait de "vide juridique", on croît rêver !

La vraie solution serait de calmer ces hommes maintenus pour des raisons commerciales en état d'excitation sexuelle permanente, prêts à passer à l'acte, n'importe comment et où, sans inhibition ni limite. Les rééduquer étant une entreprise, me semble-t-il, aussi titanesque que vaine, le mieux serait de les traiter avec un "Super-bromure". Concernant ce fameux bromure, je vous rappelle, jeunes Lecteurs (ils sont nombreux), que du temps du service militaire obligatoire, pendant l'instruction militaire, les "classes", nos appelés de 20 ans, étaient confinés dans des casernes. Pour calmer les pulsions sexuelles de ces jeunes, on mettait du bromure (de potassium) dans le café ou le vin. Cette légende avait cours depuis 1914-18, sans aucun fondement, car si ce bromure est bien un calmant, antiépileptique, il est aussi toxique et très dangereux d'emploi. Il faudrait à présent un produit efficace et sûr. On pratique déjà dans certains pays la "castration chimique" au moyen d'hormones. On a déjà réussi à traiter des vieillards atteints de Parkinson, en les transformant en accros du sexe (tarifé), on peut aussi faire l'inverse, pour calmer les jeunes excités. Un implant sous la peau et ils seront très détendus. Quand leur dame partenaire officielle aura une petite envie, hop, une pilule bleue de Viagra et le compagnon sera opérationnel pour 3-4 heures, pas plus. C'est une solution... utopique, certes ! Dangereuse ? Bof ! Déjà, à l'insu de votre plein gré, vous avalez pesticides, additifs, perturbateurs endocriniens, antibiotiques et nanoparticules, alors un produit de plus...

Dans 20 ans, grâce à des microprocesseurs implantés dans leurs cerveaux, les humains pourront vraiment contrôler leurs pulsions, mais cela sera une autre histoire et je n'y participerai pas. Ouf !!!

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