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  • Photo du rédacteurGuy Adrian

Martine a aimé Marylin, elle a ri !


Hier, j'étais en plein blues, je pensais à la sortie de Marylin et l'Ange turfiste, mon nouveau roman en me disant : "Comment va être perçu cet OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), qui ressemble à rien de connu ?". Déprimé par ces interrogations, j'ai zappé sur ma télé, passant des turpitudes fillonesques aux séquelles banlieusardes de l'affaire Théo. Pas gai ! Encore plus déprimé, je me préparais à partir pour ma salle de sport, histoire de pédaler une heure sur un vélo fixe en regardant des clips idiots de musique latino ou de rap atroce, en particulier mon nouveau morceau préféré signé Nekfeu : "J'en ai rien à foutre de rien" (Sic).

Soudain, mon téléphone a sonné, c'était mon amie Martine (78 ans), vivant à la campagne, avec son mari une existence très, très calme depuis très longtemps. Martine est une personne adorable, gentille, compatissante, mais elle ne rit pas tous les jours. Elle n'a pas Internet, n'écoute pas les rappeurs débiles, ne lit pas Houellebecq ni 50 nuances. Elle n'apprécie pas non plus l'humour de Bigard ou de Madénian. Nous nous appelons une fois par an, début janvier depuis 20 ans et une deuxième fois s'il y a un événement grave. Donc je m'attendais au pire ! Mais non, je lui avais envoyé un exemplaire de Marylin - vous remarquerez que le format de ce livre est parfait pour être déposé par le facteur dans la boîte de personnes se déplaçant très peu - Martine m'a dit qu'elle avait commencé sa lecture le soir, s'était couchée, mais réveillée à deux heures par les ronflements heureux de son mari, qui, grand supporter du PSG, fêtait à sa façon la victoire historique de son club sur la Barça. Martine est allée dans la cuisine pour ne pas perturber son époux, afin de lire la suite et fin de Marylin... et elle a ri, toute seule dans cuisine.

A entendre ces mots, un flot de joie (et d'adrénaline plus dopamine plus sérotonine) m'a envahi. J'aillais mieux ! Ainsi, Marylin a déjà faire rire une personne ! Sachant que Martine est la représentante type de la tranche d'âge des "ménagères de plus de 60 ans", il y a là un créneau pour une promotion ciblée. Par extension, on peut supposer que les Français de 12 à 112 ans pourraient rire aussi en le lisant. De plus, quid d'une traduction dans les 52 langues courantes selon l'UNESCO ?

Plus prosaïquement, étant gonflé à bloc, je vais aller faire la promo du livre à Cultura-Givors, ça n'est pas situé dans le plus joli endroit de France, mais "Qui peut le plus doit faire encore plus !" C'est ce que disait mon ancien PDG, qui, grâce à son parachute doré, lui, a atterri en Suisse.

Haut les coeurs, achetez Marylin et l'Ange turfiste, lâchez-vous, riez bien !

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