Chers lecteurs, ce n'est pas au Pape de Rome que je m'adresse, quoique son aide spirituelle serait précieuse pour nous sortir de l'abîme des turpitudes liées à cette élection présidentielle, mais à notre futur Sauveur.
Lundi soir, je dînais tranquillement au restaurant "La Cagouille", Paris, 14ème, très bon coquillages et poissons (publicité libre et gratuite, rien à voir avec "Bidule-avisé"), lorsque François est entré et s'est installé à une table voisine. Il était accompagné, moi aussi. Je n'ai pas voulu troubler la quiétude de l'établissement, mais je n'avais qu'une envie : me précipiter à ses pieds et le supplier d'être candidat une fois de plus (la quatrième) car cette fois, ça serait la bonne !
En effet, quel choix avons-nous, entre un profiteur, un beau parleur sans expérience, une dame pas très câline, deux recyclés des offices marxistes du 20ème siècle et un Vert inexistant ?
Vous, François, vous avez toutes les compétences pour être notre leader : prestance, solidité, indépendance d'esprit et 35 ans d'expérience politique, vous saurez faire don de votre personne à la France !
Je vous promets de vous soutenir (en fonction de mes petits moyens), par exemple, distribuer des tracts sur les marchés en semaine et pourtant j'ai horreur de ces endroits car il n'y a que des gens encore plus âgés que moi. Ou alors, malgré la faiblesse de mes bras perclus d'arthrose, j'irais coller bien haut vos affiches !
Voilà, cher François Bayrou, j'attends avec impatience votre déclaration de candidature, et, croyez-moi, je ne suis pas le seul !
